les enjeux de l’eau & des risques d’inondation 

DU 25 NOVEMBRE 2024 AU 25 MAI 2025

Parlons des enjeux relatifs à la gestion des risques d’inondation 

6 enjeux
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Nous dépendons de l’eau au quotidien pour notre alimentation, notre hygiène, nos activités, nos déplacements, nos loisirs. La nature qui nous entoure, notre santé, la pérennité de nos activités et la qualité de vie sur nos territoires dépendent de cette ressource. Quand il y en a trop, l'eau peut aussi menacer des vies, des habitations, des emplois ou des biens culturels.
Sur notre territoire Rhin-Meuse (départements 08 - 54 – 55 - 57 – 67 – 68 – 88), nous avons identifié 

6 enjeux relatifs à l’avenir de l’eau.

Donnez votre avis sur l'intégralité des 6 enjeux relatifs à la gestion des risques d'inondation du bassin Rhin-Meuse

Inondations et changement climatique, un enjeu chapeautant tous les autres : il est urgent d’agir !

Le changement climatique aura des conséquences sur les températures et les régimes pluviométriques. il modifie le cycle de l’eau et par extension les phénomènes d’inondation. 


Alors que les “gouttes froides” et “rivières atmosphériques” dévastatrices s’enchaînent, la prise en compte du changement climatique et un enjeu clé du 3e cycle de la directive “inondation”. Celle-ci vise à assurer la gestion de phénomènes extrêmes qui tendent à s’accentuer avec les dérèglements climatiques.

Comment faire le choix d’une prévention des inondations adaptée au changement climatique ?

Inondations, sécurités et santé des personnes : assurer la protection des populations, anticiper et atténuer les conséquences sanitaire des inondations

Tous les ans, les inondations causent des décès en France, des blessures physiques et des traumatismes qui mettront du temps à s’effacer. Le bassin Rhin-Meuse est aussi concerné. Prévenir les inondations, c’est donc préserver notre santé.

Les inondations provoquent aussi des dommages corporels et psychologiques qui doivent être prévenus et pris en charge afin de permettre aux populations de vivre au mieux après le phénomène. Elles peuvent toucher des établissements regroupant des populations vulnérables. 


Comment mieux appréhender les impacts sanitaires des inondations ?​

Inondations, nature et biodiversité : préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux pour ralentir et diminuer les écoulements dommageables

Les milieux naturels, ordinaires ou remarquables, rendent des services en périodes de crue. Les solutions fondées sur la nature permettent d’agir directement sur l’ampleur du phénomène : l’énergie des cours d’eau se dissipe dans des champs d’expansion, dans les méandres des rivières, dans les zones humides, etc.

La biodiversité nous offre des biens inestimables et indispensables : oxygène, nourriture, médicaments, matières premières, pollinisation et fertilisation, lutte contre les inondations...

Comment préserver ou reconquérir les zones naturelles au service des inondations ?

Inondations et territoires :
intégrer les risques dans l’aménagement pour des territoires moins vulnérables et non générateurs d’aggravations pour l’aval

Afin de protéger durablement les population contre les inondations, la prise en compte du risque dans l’aménagement est un levier important d’adaptation des territoires. Le territoire de demain ne se construit pas en opposition au risque mais l’intègre dans son aménagement. Sur le bassin Rhin-Meuse, comment les politiques d’urbanisme peuvent intégrer ces enjeux ?

Comment rendre les territoires moins vulnérables aux risques d’inondation ?

Connaître et capitaliser les évènements passés pour mieux vivre avec les crues, prendre en compte les activités historiques du bassin

La mémoire du risque est un levier important sur lequel repose la gestion des inondations. Elle est garante de la vigilance que chacun porte à la problématique des inondations. Souvent courte, elle doit être entretenue et largement diffusée.

Entretenir la mémoire du risque, c’est : diffuser des informations sur les événements d’inondations passées par des moyens innovants de communication et d’éducation, et permettre leur appropriation ; ce peut être aussi de recueillir, de la part du public, des informations sur les événements qui se produisent 
(photographies datées et géo-référencées, par exemple).

Comment ne pas oublier le passé pour se préparer aux inondations futures ?

Développer la coopération sur l'eau, pour une gestion des inondations qui ne connaît pas de frontières

Le bassin Rhin-Meuse est intégré à deux districts hydrographiques internationaux qui couvrent une surface totale d’environ 231 000 km2. Le seul bassin international du Rhin couvre près de 197 000 km2, et compte près de 58 millions d’habitants. 


La France se doit de contribuer à une gestion globale des inondations au niveau international, même si la manière d’approcher la gestion des inondations et la mise en application de la directive « inondation » peuvent être différentes d’un pays à l’autre. 


Comment mettre en œuvre une gestion coordonnée des inondations au niveau des bassins internationaux ?

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remettre les rivières dans leurs lits !

Avis déposé par Anonyme le Jeudi 12/12/2024 - 19:08

La Moder a été canalisé pour permettre a une agriculture polluante d'exercer en bordure de rivière.
L'eau ne circule plus dans les méandres mais en ligne droite vers les villes. Des zones de retenues peuvent être mises en place : il faut une volonté politique à cela.

Henri Jochem

Consultation et action

Avis déposé par Anonyme le Dimanche 15/12/2024 - 18:57

1) consultation : informer pour favoriser une réponse des citoyens lors des consultations
2) coopération : oui à condition que celle-ci ne se fasse pas toujours au détriment de la France. oui à condition que la France ne soit pas pas comme dans beaucoup de domaines celle qui lave plus blanc que blanc.
3) les mesures proposées sont judicieuses mais elles doivent être suivies d'effet notamment en termes d'urbanisation toujours galopante (zones commerciales, hangars Amazone sur des terres agricoles comme en Moselle...), de mise à mort de notre agriculture (petits paysans qui entretiennent les terres sans les polluer à l'excès, paysans bio...).

canalisation des rivières

Avis déposé par Anonyme le Dimanche 22/12/2024 - 11:52

trop d'aménagements visent encore à faciliter l'écoulement de l'eau des rivières accélérant son débit et reportant en amplifiant les effets sur l'aval. il faut maintenir les prairies du lit majeur, garder les méandres entretenir les moulins anciens avec leurs dispositifs de gestion des niveaux. Aussi faible soit ils ils font aussi partie des solutions

Stop aux inondations

Avis déposé par Anonyme le Jeudi 02/01/2025 - 18:03

Je pense qu’il devient urgent de procéder à l’entretien et au curage de beaucoup de fossés. L’engorgement de ceux ci entraîne un manque d’écoulement et des inondations apparaissent alors qu’un curage permettrai de limiter ces phénomènes.

Gestion de l'eau, inondation, sécheresse, biodiversité !

Avis déposé par Anonyme le Dimanche 12/01/2025 - 12:26

Autant d'individus, autant d'avis, ceux qui sont spectateurs, les "spécialistes qui ont fait de longues études, à l'école mais peut être pas sur le terrain ...", et ceux qui sont directement concernés, ce qui est mon cas, car propriétaire de deux étangs, et passionnés d'aquariophilie/terrariophilie/forêt/éleveur animalier/etc ... depuis plus de 50 ans !
Pour parler plus précisément de gestion de l'eau, j'ai fait appel à la Police de l'eau afin de savoir si mes étangs étaient aux normes réglementaires ?, ces derniers ont été fait il y a plus de 60 ans et avec autorisation ! J'ai appris qu'il fallait que je renouvelle cette autorisation tous les 30 ans (et les remettre aux normes actuelles, chose que je peux comprendre !) Aujourd'hui, leur politique (ou celle du législateur ...?), c'est que me concernant, le canal d'alimentation qui a été creusé il y a plusieurs centaines d'années devait être soit supprimé, soit être réduit en amont et à 300m de là, à un diamètre de 5cm !
Au passage, ce canal alimente aussi du bétail en amont, et 4 autres étangs en plus des miens en aval ! Alors c'est sûr qu'avec un tel débit on est sûr que tout va être bien rempli !
Ce canal prend source sur un torrent de montagne ou il y a toujours de l'eau (même en période de très forte sécheresse !), et régulièrement il peut y avoir plusieurs dizaine de M3/seconde suivant les pluies/fonte de neige !
La police de l'eau m' a expliqué que ce qui avait été fait par l'homme (canal !) avait lieu d'être supprimé, et que toute l'eau devait revenir à la rivière naturelle ! (que j'avais aussi à un droit d'eau restreint !)
Le canal en question, est aussi un lieu de reproduction (entre autre de la truite Fario !), les Hérons gris et blanc, ainsi que toute la faune (Renard, Fouine, Martre, Putois, Blaireaux, etc !, viennent s'y abreuver et se nourrir !
Plusieurs variétés d'amphibiens se reproduisent régulièrement !
Grâce a l'humidité générée par ce canal, il y a 3 variétés d'orchidées qui poussent à proximité, etc ... (biodiversité !)
La police de l'eau m'a dit que l'eau qui s'évaporait de mes étangs était de l'eau perdu/gaspillée ! Que l'eau qui rentrait dans mes étangs était de l'eau consommé (et n'admettait pas qu'elle ressorte en aval !)
Alors quelques questions ?
J'observe comme tout le monde les inondations, j'entends parler de la monté des eaux dans les océans et les mers !
On ne parle que de sécheresse !
Les écologistes font la guerre aux "méga bassines", etc ...
A mon niveau, toute l'eau qui entre dans mes étangs ressort immédiatement de l'autre côté !
J'ai appris en primaire, que l'eau qui s'évaporait formait des nuages (qui retombait ensuite en pluie !)
Je suis passionné par la biodiversité et je fais un maximum pour la préserver !
Aujourd'hui nous avons des moyens extraordinaires (par rapport aux temps des rois !) pour réaliser des retenues d'eau mais on préfère tout laisser partir à la mer/océan et on pleure ensuite qu'on a pas assez d'eau et que nos côtes vont être submergées !
Alors quel est la "Bonne logique " de tout ça ?
Déjà au niveau de propriétaires comme moi, ne pourrait on pas me laisser gérer mes étangs (au passage je pense que je redonne plus d'eau que je n'en consomme, je pense que je tempère le niveau de la rivière, et je participe activement à la biodiversité !) Mais je suis sous la coupe d'une interdiction d'alimenter mes étangs et réduire à néant toute la biodiversité qui en découle !

Donnez votre avis sur le programme de travail et le calendrier

du futur Plan de gestion des eaux 2028-2033

Les principales étapes du calendrier de révision des PGRI sont les suivantes :
Novembre 2024 :

Approbation par le préfet coordonnateur de bassin de l’évaluation préliminaire des risques d’inondation et de la liste des territoires à risque important d'inondation

Novembre 2024 - Mai 2025 :

Mise à disposition du public conjointe au titre des directives « inondation » et cadre sur 'eau :

  • des « questions importantes qui se posent sur le bassin en matière de gestion des risques inondation » et de gestion de l'eau, du calendrier et du programme de travail de révision du PGRI, afin de recueillir ses observations
  • de l'évaluation préliminaire des risques d'inondation et de la liste des territoires à risque important d'inondation approuvées, à titre d'information
Novembre 2025 :

Mise à disposition du public des cartographies des territoires à risque important d’inondation établies ou mises à jour au titre du 3e cycle de la directive « inondation »

Novembre 2026 - Mai 2027 :

Mise à disposition et consultation du public afin de recueillir ses observations sur le projet de PGRI 2028-2033.

Décembre 2027 :

Approbation du PGRI 2028-2033 par le préfet coordonnateur de bassin
 

Si vous avez encore quelques minutes, FAISONS CONNAISSANCE